La santé du Maine Coon
Voici, comme annoncé précédemment, les énumérations et
explications des maladies courantes dans cette race:
HCM - Myocardiopathie hypertrophie féline
C'est une maladie héréditaire qui peut causer des arrêts cardiaque, des thromboses, des morts soudaines.
En fait, il s'agit d'une maladie du coeur causée par un épaississement anormal de ses parois musculaires qui apparaît sur le ventricule gauche, et/ou sur le septum interventriculaire.
Les muscles papillaires sont des petites expansions de la paroi du coeur qui servent d'attaches à des petits cordages empêchant le reflux du sang vers l'auriculaire gauche pendant la contraction du coeur.
Et donc, lorsque le muscle cardiaque s'épaissit, le maître du ventricule gauche diminue et la quantité de sang pompée par chaque battenment de coeur diminue.
La pression dans le ventricule augmente du coup...
Alors, les valves entre le ventricule gauche et l'atrium gauche s'affaiblissent, et laissent refluer le sang vers le coeur à chaque battement !
Les
conséquences sont des essouflements (pas assez d'oxygène dans le
sang) ou des toux (liquide dans les poumons).
Mais on ne peut pas parler de
symptômes car malheureusement, bien souvent, un chat atteint de
HCM aura certainement un arrêt brutal du coeur ou le rythme
cardique irrégulier ce qui lui provoquerait une mort soudaire.
PKD - La Polykystose Rénale
La PKD est une maladie génétique des reins sur lesquels se forment très tôt des kystes qui se développent avec l'âge du chat en entraîant de graves dysfonctionnements rénaux.
Ces
kystes sont présents dès la naissance et ne cesse d'augmenter ce
qui porte comme conséquence une issue fatale.
Les
symptômes peuvent être un manque d'appétit, de la soif anormal,
une dépression, une perte de poids et/ou une urination
excessive.
De nouveau, cette maladie peut être évitée en s'attardant sur la qualité des parents du chaton.
Pour le savoir, il suffit de regarder les tests génétiques...
L'Atrophie Musculaire Spinale (SMA)
La SMA est une pathologie héréditaire affectant les muscles du squelette du tronc et des membres inférieurs. La perte de neurones dans les tout premiers mois de vie occasionne une faiblesse musculaire et une atrophie qui devient apparente à l'âge de 3-4 mois. Les chatons atteints développent une démarche bizarre avec un vacillement des pattes arrières et se tiennent debout avec les jarrets qui se touchent presque. Ils peuvent aussi se tenir avec les doigts en dehors à l'avant. Vers l'âge de 5-6 mois, ils sont trop faibles des pattes arrières pour sauter facilement sur des meubles et ils ont souvent un atterrissage maladroit quand ils sautent par terre. Le poil long du Maine Coon peut le cacher, mais une palpation délicate des membres inférieurs révèlera une masse musculaire réduite. Les chatons atteints ne souffrent pas, ils mangent et jouent avec entrain, ils ne sont pas incontinents, et la plupart vivent très confortablement une vie de chats de maison pendant de nombreuses années. Des chatons atteints connus sont apparus dans des programmes d'élevage aux Etats-Unis, et, rétrospectivement, des chats porteurs ont été exportés en grand nombre.
On observe les premiers signes cliniques entre 15 et 17 semaines. Les anomalies initiales sont une faiblesse des pattes arrières et un léger tremblement général. Les chatons atteints perdent fortement leur capacité de sauter vers 5 mois et marchent ensuite avec un vacillement des pattes arrières. Une sensibilité anormale au toucher sur le dos, une intolérance à l'exercice, et une respiration laborieuse sont observées de façon variable. Après une période initiale de perte rapide de fonction, la progression de la maladie ralentit ou se stabilise, avec une atrophie musculaire, une faiblesse et une mobilité variables.
La maladie se transmet simplement sur le mode autosomique récessif. Pour qu'un chaton ait le syndrome de la SMA, il doit recevoir la copie mutée (l'allèle) du gène de la maladie de ses deux parents, les chatons mâles et femelles sont atteints à part égale. Les parents des chatons atteints ne montrent aucun signe extérieur de la maladie, mais ils sont obligatoirement porteurs.
La gingivite
Des
gencives rouges et gonflées sont les premiers symptômes de la
gingivite. Ils en entraînent d'autres, cette affection peut
être douloureuse pour le chat, particulièrement des difficultés
pour manger et une perte d'appétit, ainsi qu'une halitose (une
mauvaise haleine).
Même si le maine coon supporte mieux une gingivite qu'une autre
race de chat, peut-être un peu plus titilleuse, un traitement
antibiotique règle souvent le soucis. En dernier recours, si les
soins ne suffisent pas et que l'animal en souffre, le vétérinaire
peut enlever une ou des dents.
La meilleure prévention pour empêcher cela, c'est que le chat
mâche ses aliments, idéalement des croquettes prévues pour sa
taille (la gamme Royal Canin spéciale pour Maine Coon a prévu une
taille de croquette plus grande afin d'éviter que le chat ne gobe
la croquette), ainsi, en mâchant, il empêche le tartre de
s'installer, et moins de tartre, moins d'inflammation aux
gencives.